Dans mon travail sur l’urbanisme mon regard s’essaye à faire ressortir une beauté
construite sur les formes et les couleurs à travers l’architecture. Ces compositions faites de tonalités fortes et de lignes tranchantes traduisent un univers qui peut paraître parfois romantique voir surréel. Cela dans un contexte sociétal souvent difficile. Cette forme de contradiction exprime assez bien l’écart qu’il peut y avoir entre différents points de vue sur la beauté des choses dans la société d’aujourd’hui. Dans la perception de cette beauté, il tient une grande part de subjectivité à son observateur. C’est entre autre cette part de subjectivité qui fait varier le rapport entre l’ostentation illusoire de la beauté purement esthétique et le fond du sujet. Pour moi, ce rapport est un subtile équilibre et c’est cet équilibre même qui détient la beauté des choses. A travers ce raisonnement j’essaye aussi de remettre en question les idées préconçues et les formatages idéologiques liés aux problèmes sociaux contemporains faisant émerger des barrières à l’altruisme.